Le congrès a voté un budget de 1900 milliards de dollars pour le plan de relance. Il est prévu l’envoi de chèques de 1400 dollars. D’après une enquête menée par la Deutsch Bank, la grande majorité de ces chèques pourraient se retrouver sur le marché des actions. Une nouvelle vague de liquidités attendue sur les marchés.
Les résultats de l’enquête
Dans le cadre de l’enquête, 430 investisseurs particuliers ont été interrogés. Ce panel d’investisseurs était composé de 12 % de personnes de plus de 55 ans, 37 % de personnes de 34-55 ans et de 41 % de moins de 34 ans. L’enquête révèle que la moitié des personnes de 25-34 ans seraient prêtes à dépenser 50 % de leurs chèques sur le marché des actions. Les plus jeunes de 18-24 ans prévoient investir 40 % de leurs chèques en actions contre 37 % chez les 35-54 ans. Par contre, les plus âgés du panel les plus de 55 ans ne prévoient investir que 16 % de leur chèque.
Une prévision de plus de 150 milliards de dollars
En moyenne, les participants à l’enquête prévoient investir 37 % de leur chèque sur le marché des actions. Cela représenterait un montant de 170 milliards de dollars qui affluerait sur le marché. Cette étude est faite en se basant sur le coût total estimé de la partie chèque du projet de relance. Ce coût total s’estimerait à 465 milliards de dollars.
Ce chiffre a été, cependant, calculé sur la base de la proposition de relance initiale du Président américain Joe Biden. Cette dernière a été revue à la baisse dans sa version finale. Dans la proposition de janvier dernier, 84 % des ménages américains devraient recevoir les 1400 dollars, et 8,5 % de plus bénéficieraient de paiements partiels.
Compte tenu donc des nouvelles modifications, l’estimation du montant total du dispositif pour les chèques tombe à 422 milliards de dollars. Le montant total prévu pour être investi sur les marchés est donc ramené à 154 milliards de dollars.
L’auteur de l’étude apporte une précision selon laquelle ces 150 milliards représentent la valeur maximale qui pourrait être investie en action. Parag Thatte, l’auteur de l’enquête, précise que si elle avait porté sur les citoyens américains qui disposent d’un compte chez un courtier en ligne, les résultats seraient différents.
Seule une petite fraction des bénéficiaires des 1400 dollars possèdent un compte chez un courtier en ligne. Si cette fraction est estimée à environ 20 % sur la base de certaines hypothèses historiques, il y aurait toujours 30 milliards de dollars prêts à être investis sur les marchés.